Il y a 200 millions d’années, un réchauffement climatique dramatique menaçait la surface de la Terre.
Il y a environ 4,5 milliards d’années, une planète de la grandeur de Mars est entrée en collision avec la Terre. Notre planète doit sa Lune à cette catastrophe astronomique. La Terre s’est ensuite refroidie jusqu’à ce que sa surface devienne dure.
Initialement, son atmosphère était constituée de vapeur, ce qui faisait fondre les roches présentes à sa surface. Les minéraux dissous issus de ces roches se sont décollés et, après s’être refroidis pendant un certain temps, se sont abattus sur la terre. Selon une nouvelle étude, publiée dans Earth and Planetary Science Letters, cette précipitation aurait conduit à la formation de matériaux riches en silicium, comme le quartz, qui forment désormais la majeure partie de la croûte terrestre. On pensait auparavant que cela venait uniquement de l’activité volcanique. La théorie a été testée grâce à des expériences en laboratoire, dans lesquelles les conditions d’alors ont été imitées. Les scientifiques y ont réussi à produire une magnifique « pluie de silicium ».
Grâce à la corrosion des roches sont nées des substances chimiques qui peuvent contrer les gaz à effet de serre.
Dans une étude publiée dans Nature Communications, il a été démontré que la croûte était fortement résistante il y a 200 millions d’années. Du coup, à cause d’une forte activité volcanique, un important réchauffement climatique naturel a endommagé les roches présentes à la surface. Cette corrosion résultait principalement d’une réaction entre de l’eau acide et les minéraux présents dans les roches.
Le processus était important, car les substances chimiques créées ont pu contrecarrer les concentrations élevées de gaz à effet de serre. Peu à peu, cela a conduit à une « normalisation » des conditions climatiques. Entre temps, la moitié des animaux et plantes existants s’étaient déjà éteints.
