Un centre tout neuf équipé des dernières technologies
Lorsqu’un brulé arrive à l’Hôpital Militaire, il est directement envoyé au sas d’admission où un infirmier lui administre les premiers soins.
Selon le degré de ses brulures, le blessé est pris en charge par un des trois services (Soins intensifs, Medium Care ou Low Risk Care).
Tout est informatisé. Les stylos et papiers ont laissé la place aux ordinateurs.
En plus d’avoir une capacité d’accueil plus grande, le nouveau centre est équipé d’appareillages modernes.
Mais pour maîtriser ces nouvelles technologies afin de rester rapides et efficaces, les infirmiers doivent s’exercer pendant leurs jours de formation.
Pierre Hurbain est infirmier militaire aux services des soins intensifs : « Lorsqu’un patient arrive, tout se fait dans l’urgence. Ces machines nous permettront d’aller plus vite mais on doit d’abord s’y habituer »
Le nouveau centre peut désormais accueillir un total de 26 brulés.
« Tout a été individualisé. Chaque patient a sa chambre, avec sa baignoire. En isolant les brulés, on diminue les risques de contamination car il y a moins de croisements d’infections », explique le médecin colonel Pierre Neirinckx, directeur de l’hôpital militaire.
Même la pharmacie est informatisée. En encodant le nom du patient, l’infirmier peut voir quels médicaments lui ont été administrés.
En plus des infirmiers et médecins, le centre des brulés comporte des psychologues, des kinésithérapeutes, des assistants sociaux,… Au total, 120 spécialistes y travaillent jours et nuits.
Une fois le patient est stabilisé, il est transféré au Medium Care pour la continuité des soins. An Van Der Auwera en est l’infirmière-chef.
C’est grâce à des séances de kinésithérapie que le brulé redonnera à sa peau souplesse et élasticité.
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