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Première belge : utilisation d’implants artificiels pour opérer le dos

Grâce à une nouvelle sorte d’implant artificiel, appelée l’Hydrolift, les patients ayant subi une opération du dos pourront désormais recommencer à bouger dès le lendemain, annonce l’hôpital universitaire d’Anvers (UZA). Cette opération réalisée pour la première fois en Belgique a été dirigée par le docteur Ricky Rasschaert. Avec la méthode classique, il fallait jusqu’à 12 semaines pour recommencer à bouger.

De sérieux problèmes de dos exigent dans certains cas l’enlèvement d’une partie d’une vertèbre dorsale. Pour remplacer la partie enlevée, l’os d’un donneur ou du patient lui-même doit être utilisé. L’os doit être scié sur mesure et renforcé par des vis, ce qui prend du temps, est souvent désagréable pour le patient et donne rarement un résultat optimal.

Une alternative à cette technique existe depuis peu: l’Hydrolift. Cet implant, qui fonctionne plus ou moins comme un ascenseur hydraulique, est placé entre deux vertèbres en remplacement de celle(s) enlevée(s) et est parfaitement adaptable à la colonne vertébrale du patient. Grâce à cette technique, le patient se remet beaucoup plus vite et la blessure liée à l’opération reste limitée. En outre, la masse musculaire reste intacte car le patient recommence à bouger dès le lendemain de l’opération. Il ne doit donc pas repartir de zéro.

Le Vif.be, avec Belga

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