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Pratiquer un sport dans une zone polluée vaut mieux que de ne pas en faire

Le Vif

Selon une étude de l’université de Copenhague, les citadins ont intérêt à pratiquer une activité sportive en plein air. Les effets bénéfiques d’une activité sportive sont plus importants que les nuisances de la pollution.

On sait que l’activité physique favorise l’absorption de substances polluées dans les poumons. C’est pourquoi beaucoup de gens préfèrent ne pas faire de sport en ville.

« Compte tenu de l’augmentation des maladies liées à un manque d’activité physique et du nombre élevé de personnes en surpoids dans notre société moderne, nos résultats indiquent tout de même un effet positif de l’exercice » explique la chercheuse Zorana Jovanovic Andersen. « C’est même valable pour les zones très polluées ».

« Évidemment, nous conseillons d’opter dans la mesure du possible pour les zones vertes et les parcs et d’éviter la proximité de routes très fréquentées » ajoute-t-elle.

Un cinquième de décès en moins

L’analyse danoise, effectuée parmi 52.061 personnes âgées de 50 à 65 ans et demeurant dans les villes d’Aarhus et Copenhague, constitue la première étude de grande envergure sur les effets de l’exercice physique et de la pollution sur la mortalité.

Les scientifiques ont constaté une baisse de 20% de décès parmi les personnes qui pratiquaient un exercice physique par rapport ceux qui n’en faisaient pas, et ce même parmi les participants qui habitaient les zones les plus polluées.

Andersen fait tout de même remarquer que ces résultats ont trait au Danemark. Aussi ne sont-ils pas nécessairement les mêmes dans d’autres villes du monde où la pollution est plus importante.

Les résultats de la recherche ont été publiés dans le magazine Environmental Health Perspectives. (IPS)

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