Pourquoi les anciens Egyptiens ne faisaient-ils l’amour qu’en été ?

Malgré des températures caniculaires, les Egyptiens de l’Egypte antique faisaient l’amour principalement en juillet-août. À cause des vacances ? Pas vraiment.

Des archéologues ont récemment mis à jour 765 tombes vieilles de 1800 ans dans l’oasis de Dakhla. Selon Live Science, grâce à la position des corps face au soleil, ceux-ci ont pu déterminer quel mois ces personnes avaient été enterrées.

Parmi les dépouilles, il y avait 124 bébés décédés entre 18 mois et 45 mois après leur conception. Grâce à cette découverte, les chercheurs ont pu déterminer quand ces bébés étaient nés et aussi quels mois avaient été le plus propices à leur conception. En analysant les résultats, ils ont découvert que, dans l’ancienne Egypte, il naissait 20 % d’enfants en plus durant les mois de mars et avril. Durant cette même période, un nombre accru de femmes mourraient également en couche

Surprenant

Les résultats de cette recherche publiée lors de la réunion annuelle de la Society for American Archaeology à Honolulu ont surpris le monde scientifique. On pensait jusqu’alors que, la chaleur refrénant les ardeurs et faisant baisser la qualité du sperme, la fertilité était justement en berne durant les mois caniculaires de l’été.

Les chercheurs expliquent que cette vigueur sexuelle estivale doit être mise en parallèle avec les crues du Nil puisque celles-ci ont toujours été synonymes de fertilité pour le pays et surgissent justement entre juillet et août. Plus surprenant encore, si l’on en croit les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé sur le taux de natalité dans les régions rurales en Egypte durant cette période, ce pic de natalité serait resté perceptible jusque dans les années 1920 et 30. A contrario c’est le mois de janvier qui aurait été le moins propice aux échanges torrides.

Du purin de crocodile comme contraceptif

Par ailleurs, ce schéma de naissance sous-entend aussi qu’il existait dans l’Egypte ancienne une forme de contraceptif. D’anciens documents égyptiens sont encore venus soutenir cette thèse en révélant d’antiques recettes de contraceptif contenant notamment du purin de crocodile et du miel. La façon dont était appliqué ce remède reste pour l’heure une inconnue.

(TE) / Trad ML

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