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On tombe plus rapidement malade lorsqu’il fait froid et sec

Le Vif

Les jours ouvrables froids et secs sont les mieux adaptés pour la transmission d’un virus. La météo n’est pas le seul facteur qui joue un rôle, nos contacts sociaux ont également leur influence, ressort-il mercredi d’une étude des universités de Hasselt et d’Anvers (UHasselt et Universiteit Antwerpen).

Cartographier les types de contacts sociaux est important pour prédire de façon mathématique la manière dont se propagent les maladies infectieuses. C’est pourquoi les chercheurs ont demandé à 1.752 Belges de tenir un journal dans lequel ils devaient consigner tous leurs contacts sociaux lors d’une journée prise au hasard. « Durant le week-end, nous avons moins de contacts que lors des jours ouvrables, mais ils sont plus longs et plus intenses », explique le professeur Niel Hens (UHasselt).

« Nous avons combiné ces données sur les contacts sociaux avec des données sur la météo », indique le professeur Philippe Beutels (Universiteit Antwerpen). « Lors des jours de semaine froids et secs, il semble que les Belges ont des contacts plus longs que dans d’autres conditions. L’on sait que ces conditions météorologiques favorisent la transmission de virus et augmentent le risque d’infection. Ces caractéristiques biologiques jouent un rôle important pour expliquer que les maladies infectieuses se transmettant par les airs ou par les mains sont plus fréquentes pendant les mois d’hiver ». « Cette étude démontre concrètement que les changements dans nos types de contacts sociaux sont importants pour expliquer l’apparition saisonnière de maladies infectieuses », conclut-il.


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