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Les pingouins sont-ils des pervers sexuels ?

Une étude réalisée dans les années 1910 et retrouvée au Museum d’histoire naturelle de Londres, fait état des moeurs salaces des pingouins d’Adélie.

Torride, la vie sexuelle des pingouins! Voire particulièrement glauque. Une étude dissimulée depuis 50 ans, sur la dépravation sexuelle des pingouins d’Adélie vient d’être publiée par le Museum d’histoire naturelle de Londres, révèle ce lundi le Guardian.
Pendant l’été 1911, alors qu’il observait le cycle de reproduction de ces animaux à Cap Adare, le scientifique George Murray Levick a été effrayé par la libido exacerbée de ces oiseaux. Des mâles soulageant leur libido avec des femelles mortes, des poussins abusés puis parfois tués par des gangs de jeunes pingouins, des rapports en « public » entre mâles…

Selon les biologistes du musée, l’indécence des pingouins aurait une explication cyclique. En effet, leur période de reproduction ne durant que quelques semaines, les jeunes adultes, inexpérimentés, seraient pris de panique à l’idée de ne pas réussir à s’accoupler. C’est pourquoi, ils transformeraient la saison des amours en orgie licencieuse.

Une étude cachée au nom de la décence

Mais dans l’Angleterre du début du siècle, la décence l’emporte sur les explications scientifiques. Hors de question pour lui de publier cette partie de ses découvertes. Pire, le scientifique, choqué par les pratiques sexuelles de ces animaux, s’autocensure en rédigeant son étude en grec pour la rendre inaccessible au lecteur.
Des dizaines d’années de débauche plus tard, Douglas Russel, conservateur du département d’ornithologie, a mis la main sur cette stupéfiante étude, cachée par le Museum d’histoire naturelle de Londres. Et a exposé au grand jour le film X de la vie des pingouins.

Par Solène Godin, L’Express

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