Le site du Heuneburg © Google map

Les fabuleux trésors d’une princesse celte

Le Vif

Le journal Le Monde revient sur les fabuleux trésors d’une princesse celte découverts dans le sud de l’Allemagne lors d’une promenade dans un champ.

Le site de la Heuneburg, dans le sud de l’Allemagne, est déjà connu pour être l’un des sites archéologiques les plus importants pour ceux qui étudient les débuts de l’âge de fer en Europe centrale lorsque, à l’automne 2005, on trouve un fragment de fibule. Cette découverte est le début d’un jeu de piste riche en merveilles, dit Le Monde. Cette fibule, une agrafe à vêtement, vient d’une tombe d’enfant, une tombe secondaire d’une autre tombe plus importante située juste à côté et appartenant à une nécropole celtique. Composé d’un caveau de bois conservé, pendant plus de 2500 ans grâce à un sol gorgé d’eau du Danube, la tombe est inviolée et cache des objets en ambre en jais et en or.

Pour la fouiller dans les meilleures conditions, on choisit d’extraire le bloc de 80 tonnes vers les laboratoires des services d’archéologie du Bade-Wurtemberg. Soit une masse de 7 mètres de long sur 6 de large et 1 de haut, car si la chambre est en relativement bon état, elle s’est tassée à travers le temps.

La femme de la tombe faisait visiblement partie de l’élite d’alors, puisqu’on a trouvé de nombreux bijoux en or, jais et bronze (d’autres fibules, des colliers, des pendants d’oreille, bracelets, ceintures et « boules de décoration »).

On a aussi retrouvé un second squelette dans la tombe. Peut-être une femme. « Une servante qui l’aurait suivi dans la mort ? » s’interroge Le Monde. Mais aussi un porcelet et des objets aussi variés que des restes de textiles et de fourrures, des perles de verre, des cristaux des objets en bois et une mystérieuse feuille de bronze. Qui après de nombreuses recherches se révélera être un objet destiné à protéger la tête d’un cheval.

Malgré le côté clinquant de ces objets, la véritable richesse de la tombe viendra du plancher composé de chêne et de sapin. Celui-ci a permis de dater avec beaucoup de précision, plus qu’avec le carbone 14, leur fabrication : soit 583 av. J.-C.

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