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Le « hic » des médicaments génériques

Les crèches et gardiennes d’enfants sont régulièrement dans le flou depuis l’entrée en vigueur d’une nouvelle réglementation sur les antibiotiques génériques, rapporte samedi L’Avenir.

Une loi de mai dernier oblige le pharmacien, dans le cadre des remboursements INAMI, à délivrer la spécialité la moins chère lorsqu’il reçoit une prescription pour un antimycosique ou un antibiotique.

Les parents, eux, déposent souvent le matin à la crèche l’antibiotique générique à administrer, accompagné d’une note du médecin reprenant le nom du médicament et la posologie. Si cette note mentionne un médicament de marque et qu’un générique est présenté, certaines gardiennes refusent de l’administrer.

L’Office de la naissance et de l’enfance (ONE) compte réagir, en informant le secteur et en proposant des formations aux médicaments génériques.

L’Ordre des pharmaciens déplore aussi ce problème que le cabinet de la ministre de la Santé « n’a pas imaginé ». Il sensibilise actuellement les pharmaciens d’officine à cette problématique, leur demandant de rédiger pour les parents un document expliquant la démarche.

Le Vif.be, avec Belga

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