Ces robots vont cartographier la surface de la planète et prélever des échantillons sur place. © Getty Images/iStockphoto

La NASA envoie un essaim d’abeilles à la conquête de Mars

Stagiaire Le Vif

De nouvelles exploratrices bien particulières vont être envoyées sur Mars par la NASA : des robots en forme d’abeilles.

Si des robots parcourent déjà les sols sablonneux de la planète rouge, la lenteur du rover Curiosity, un robot équipé de roues conçu pour aller sur Mars, reste un inconvénient dans la recherche scientifique. Raison pour laquelle la NASA a décidé de financer un projet surnommé « Marsbees » : des robots en forme d’abeilles seront envoyés sur Mars afin d’explorer la planète et de récolter des échantillons sur place.

Agiles et rapides, ces insectes robotisés pourraient bien être un avantage de (petite) taille pour les chercheurs de la célèbre agence spatiale américaine. Les abeilles, de la taille du bourdon, sont plus petites que celles que l’on trouve actuellement sur terre, et leurs larges ailes leur permettront de voler dans l’atmosphère martienne : « La performance aérodynamique sera évaluée dans une chambre à vide avec la densité de l’air réduite à celle de Mars« , explique la NASA dans un communiqué.

Grâce à leurs capteurs intégrés et leur dispositif de communication sans fil, les « marsbees » peuvent « considérablement améliorer la mission d’exploration de Mars« , ajoute la NASA.

Des tests pour s’assurer de la fiabilité de l’engin

Ce projet est l’idée de Chang-Kwon Kang, un ingénieur de l’Université de l’Alabama (États-Unis), qui travaille en collaboration avec une équipe américaine et japonaise. Il considère que « le petit volume [des robots] fournit beaucoup plus de flexibilité« . Le Marsbee offrirait aussi davantage de robustesse aux défaillances techniques que les autres robots.

Mais avant d’envoyer l’essaim sur Mars, l’équipe doit procéder à divers tests. Dans un premier temps, les chercheurs devront évaluer le design, le mouvement et le poids de l’aile afin de s’assurer que l’insecte puisse planer correctement.

Davantage de tests seront réalisés, tels que la manoeuvrabilité, le rejet des rafales de vent, le décollage et l’atterrissage, mais aussi la télédétection qui sera nécessaire dans le cadre de la recherche d’échantillons.

Mailys Chavagne

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