© Getty Images/iStockphoto

La Nasa arrivera-t-elle à dévier un astéroïde? (VIDEO)

Le Vif

Fin juin, la Nasa a donné le feu vert à une nouvelle mission qui a comme objectif de préserver l’humanité de l’impact avec un astéroïde.

Ce n’est plus de la science-fiction, la Nasa a lancé à la fin du mois de juin sa nouvelle mission de déviation d’astéroïdes baptisée Dart (Double Asteroid Redirection Test). Son objectif: protéger la Terre contre une collision annoncée avec un objet céleste de grande taille. Un tel impact aurait en effet des conséquences dévastatrices pour l’humanité.

La Nasa met donc tout en oeuvre pour tenter de repérer les objets célestes qui pourraient, dans le scénario le plus apocalyptique, rayer l’espèce humaine de la surface de la Terre. Les astéroïdes dont le diamètre est inférieur au kilomètre, mais supérieur à 140 mètres sont ceux qui inquiètent le plus les experts. Et selon Le Parisien, « seuls 25% d’entre eux ont été repérés. Pourtant, leur potentiel destructeur est considérable ». Le quotidien ajoute que « plus de 90% des objets célestes de plus d’un kilomètre sont d’ores et déjà identifiés, étudiés, et aucun d’entre eux ne représente une menace pour les siècles à venir. » Rassurant, mais cela n’écarte toutefois pas une menace potentielle dans un (très) lointain futur.

A l’horizon 2020, les chercheurs de l’agence spatiale américaine vont tester la dérivation d’un astéroïde binaire (composé de deux corps célestes) jugé potentiellement dangereux : le plus gros, Didymos A, mesure 800 m de diamètre. Sa lune, Didymos B, aussi surnommée Didymoon, a un diamètre de 170 m.

Pour ce faire, la Nasa va lancer un « impacteur » cinétique de la taille d’un réfrigérateur et pesant 300 kg dans l’espace. Propulsé à 11 millions de kilomètres de la Terre, il mettra dix-huit mois pour rejoindre le couple d’astéroïdes tournant l’un autour de l’autre. C’est Didymos B qui servira de cible. L’impacteur Dart va alors le percuter à une vitesse de 6 km/seconde. Cela permettra de modifier l’équilibre du duo pour que leur vitesse et leur trajectoire évoluent et évitent ainsi le plus possible la Terre.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

L’ESA, l’Agence spatiale européenne, participerait, elle aussi, à cette mission avec le lancement d’un satellite qui réalisera la surveillance de l’impact.

Actuellement, aucune menace de collision avec un astéroïde n’est annoncée. Le 15 février 2013, l’incident de Tcheliabinsk, une ville russe d’un million d’habitants, a cependant réveillé cette vieille inquiétude quand une météorite d’une quinzaine de mètres de diamètre a explosé blessant un millier de personnes, principalement touchées par des débris de vitres. En 1908, c’était un corps céleste d’une cinquantaine de mètres de diamètre qui rasait 20 km de forêt en Sibérie.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire