L’ESA confirme que l’atterrisseur Schiaparelli n’a pas fonctionné comme prévu
L’atterisseur Schiaparelli de la sonde européano-russe TGO, placée mercredi en orbite de Mars, a touché le sol mais « n’a pas fonctionné comme prévu », a confirmé jeudi l’Agence spatiale européenne (ESA), qui ignore si le module a survécu ou pas.
« Nous ne sommes pas encore en mesure de déterminer les conditions (…) dans lesquelles l’atterrisseur a touché le sol », a déclaré Andrea Accommazzo, chef des missions du système solaire à l’ESA, depuis le centre européen de contrôle des opérations (ESOC) à Darmstadt (Allemagne). Il faudra d’autres éléments pour savoir « s’il a survécu structurellement ou pas », a-t-il poursuivi.
Le module n’aurait pas fonctionné comme prévu après la phase de déploiement du parachute. « L’analyse des données reçues prendra du temps, mais elles sont significatives », a précisé M. Accommazzo.
S’il s’avère que Schiaparelli est perdu, ce sera la deuxième fois que l’Europe spatiale aura échoué à faire atterrir en douceur un engin sur Mars. Il y a treize ans, le petit Beagle 2, de conception britannique, avait bien atterri sur Mars mais il n’avait jamais réussi à émettre. Jusqu’à présent, seuls les Américains ont réussi à poser sur Mars des engins qui sont parvenus à fonctionner.