Le KCE recommande la prudence face à l'actupuncture. © IMAGESOURCE

L’acupuncture loin d’être reconnue par les autorités sanitaires

Le succès des médecines parallèles auprès des malades n’est pas nouveau. En général ils essaient même plusieurs méthodes thérapeutiques (homéopathie, ostéopathie…) pour confirmer leur diagnostic et mettre toutes les chances de leur côté pour assurer leur guérison.

Concernant l’acupuncture, 3% de la population adulte belge y a recours. Une étude du KCE (Centre fédéral d’Expertise des soins de santé) parue aujourd’hui montre que ces patients se plaignent de contractions musculaires, maux de dos, de tête ou d’insomnie. Des douleurs en majeure partie dues au stress. Les patients interrogés déclarent n’utiliser ces médecines alternatives que de manière complémentaire à la médecine classique.

L’efficacité de l’acupuncture (et encore, à court terme) n’étant démontrée que par un nombre restreint de spécialistes, les acupuncteurs rencontrent beaucoup de difficultés à faire reconnaître le bienfondé de leur pratique.

L’étude du KCE s’est menée sur les bases scientifique, sociologique, juridique et organisationnelle. Ses conclusions aboutissent à des avis tranchés : pas de remboursement des consultations par l’assurance maladie, et la prudence est de mise.

Mathilde Perrin, avec Belga

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