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Découverte du fossile d’un lézard de 48 millions d’années

La récente découverte dans le Wyoming aux Etats-Unis du fossile d’un lézard datant de 48 millions d’années pourrait apporter un éclairage sur l’impact du changement climatique sur les espèces tropicales, selon une recherche publiée mercredi dans la revue américaine Plos One.

Les descendants de ce lézard de 60 centimètres de long surnommés « Lézards Jésus » en raison de leur capacité à marcher sur l’eau, vivent aujourd’hui dans une région qui s’étend du centre du Mexique au nord de la Colombie, proliférant dans les températures chaudes de l’Equateur.

Comme le « lézard Jésus », différentes espèces animales, de plantes ou de champignons qui vivent concentrées dans les régions tropicales et subtropicales, sont souvent trouvées fossilisées à des latitudes moyennes et élevées datant de périodes anciennes chaudes de la Terre.

« Les fossiles peuvent nous éclairer sur l’impact possible du réchauffement actuel que nous pouvons attendre sur la faune et la flore », estime l’auteur de la découverte, Jack Conrad de l’American Museum of Natural History à New York. Le fossile est le premier spécimen d’une nouvelle espèce qu’il a baptisée « Babibasiliscus alxi ».

Selon Jack Conrad, cette espèce pourrait avoir été la première du groupe Corytophanidae, dont font partie les « lézards Jésus », mais aussi les ignames ou les caméléons et qui reste mal compris étant donné le petit nombre de fossiles découverts à ce jour.

Les auteurs suggèrent que le Babibasiliscus alxi était probablement actif la journée et passait beaucoup de temps dans les arbres. Doté d’une crête osseuse sur le dessus du crâne, ce lézard avait aussi de petites dents adaptées pour dévorer d’autres lézards, des serpents, des poissons, des insectes mais aussi des plantes, selon ces scientifiques.

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