Schaerbeek interdit l’exploitation de la ligne 62 à la place Meiser pour les trams T2000

(Belga) La commune bruxelloise de Schaerbeek a pris un arrêté interdisant l’exploitation de la 3ème voie de tram à l’arrêt Meiser, entre l’avenue Rogier et le boulevard Général Wahis, de la ligne 62 pour les trams T2000, annonce vendredi le bourgmestre Bernard Clerfayt dans un communiqué. L’arrêté, qui sera affiché dans les artères schaerbeekoises à partir de lundi, sera levé dès réception par la commune d’un engagement écrit de la Stib de l’abandon de l’exploitation de cette voie et du tram 62 par des véhicules de type 2000 de jour comme de nuit.

L’été dernier déjà, le bourgmestre avait menacé la Stib d’interdire la circulation de ces trams en raison des désagréments causés aux riverains de la place Meiser par les vibrations. La société de transports en commun avait alors limité la vitesse des trams de la ligne 62 dans les environs de la place, et avait remplacé les T2000 incriminés par d’autres modèles tôt le matin et en fin de soirée. Bernard Clerfayt avait en outre demandé à la ministre bruxelloise des transports Brigitte Grouwels de suspendre l’exploitation de la ligne. La Stib fait aujourd’hui savoir à la commune qu’elle n’envisage pas que le problème puisse être résolu avant l’été 2015, après que de lourds travaux liés à l’infrastructure aient été effectués. « C’est bien trop long pour tous ces riverains qui pâtissent de l’immobilisme de la Stib depuis deux ans déjà », rétorque Bernard Clerfayt. « Ce n’est pourtant pas faute d’avoir fait des propositions puisque nous leur avons suggéré de faire passer cette ligne de tram en ligne de bus ou encore d’utiliser sur cette ligne des trams 3000 plutôt que les actuels trams 2000 », poursuit-il. Le bourgmestre donne 15 jours (à compter de lundi) à la société de transports en commun pour agir. Si aucune amélioration n’est enregistrée dans ce dossier à l’issue de ce délai, Bernard Clerfayt prendra alors des « mesures plus contraignantes ». Cette mesure « ne vise nullement la société de transport public bruxellois ou l’exploitation du tram en soi », insiste-t-il, invitant la Stib à poursuivre l’exploitation de ses lignes de tram « dans le respect de la tranquillité à laquelle les riverains ont droit, et des normes vibratoires et de bruits convenues entre le Gouvernement Régional bruxellois et la Stib. Malgré toutes les tentatives du Bourgmestre schaerbeekois, ces normes restent dépassées ». La commune bruxelloise invite donc la Stib à prendre « d’autres mesures ». (Belga)

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