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Un portail wallon pour informer sur les dangers liés à l’environnement et la pollution

Le Vif

La Fédération Wallonie-Bruxelles a présenté ce mardi son portail pour mieux connaître les effets de l’environnement et de la pollution sur la santé.

Les citoyens soucieux des effets de l’environnement sur leur santé disposent désormais d’un portail public d’informations autorisées et scientifiques sur l’état de questions telles que le radon, les pollutions atmosphériques, la légionellose, les substances cancérogènes, etc.

Ce portail, présenté mardi à la presse, propose aussi des conseils de prévention et permet aux citoyens, associations et mandataires de poser des questions aux experts de la CPES, la cellule permanente environnement-santé de l’administration wallonne mise sur pied en 2010.

Un espace « jeunes » se focalise sur des thématiques jugées plus adaptées à cette génération, comme l’utilisation saine d’un GSM.

L’appréhension des effets de l’environnement sur la santé se développe depuis quelques années en Wallonie à travers un plan d’action régional.

« En Belgique, on estime à environ 10% des cas de cancer pulmonaire ceux liés à l’exposition au radon dans les habitations. Il existerait des problèmes de santé potentiellement liés au logement dans 6,1% du parc de 6.000 logements étudiés en 2006-2007, dont la moitié sont des problèmes respiratoires », a rappelé la ministre wallonne de la Santé Eliane Tillieux (PS).

Son collègue de l’Environnement Philippe Henry (Ecolo) souligne les actions menées par le gouvernement wallon pour réduire les pesticides, gérer l’azote, diminuer la pollution aux particules fines, etc. « Il faut beaucoup de pédagogie pour changer les comportements », commente-t-il.

Les demandes les plus fréquemment posées à l’administration wallonne suivent les sujets les plus médiatiques du moment. Ce sont ainsi les questions liées aux antennes GSM, aux éoliennes ou aux pollutions atmosphériques qui sont ces derniers temps le plus souvent posées à la cellule permanente, ainsi que celles sur les cancers.

Si une réponse ne fait pas consensus entre experts, l’état de la question est exposé. « Le but est de limiter le ouï-dire, car on trouve tout et n’importe quoi sur internet », a commenté une experte de l’administration.

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