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Un plombage dentaire sur cinq contient encore du mercure

L’utilisation d’amalgames dentaires au mercure a diminué de 40% en cinq ans, mais l’an dernier, un plombage sur cinq comportait encore du mercure, rapporte deredactie.be vendredi. L’Union européenne recommande de bannir complétement leur usage. La ministre de la Santé Maggie De Block (Open Vld) examinera si un nouvel avis sur la question est nécessaire.

L’utilisation d’amalgames dentaires contenant du mercure reste controversée, car il comporterait des risques pour la santé. La Suède les a interdits en 1997, et a été suivie par la Finlande, la Norvège et le Danemark. Les Pays-Bas, l’Italie, l’Allemagne et l’Espagne ont adopté des directives en la matière, et l’Union européenne recommande de bannir l’utilisation de mercure dans les plombages.

Selon les chiffres de l’Inami, en Belgique, 1.257.689 plombages avec du mercure ont été placés l’an dernier, et 96% des dentistes en ont au moins placé un sur un patient.

Pour le toxicologue Colin Janssen, de l’université de Gand, le risque pour la santé est négligeable, à l’exception des femmes enceintes. Les dommages éventuels liés à l’utilisation de ces plombages ne sont décrits dans aucun rapport d’étude, et la plupart des dentistes les considèrent donc comme inexistants.

Leur impact sur l’environnement est par contre établi. « Ils représentent un tiers de la quantité de mercure dans l’environnement », conclut Colin Janssen.

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