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Un lien entre le stress et la maladie de Parkinson

Une nouvelle recherche de l’équipe du professeur Patrik Verstreken (KU Leuven) a démontré pour la première fois que le mauvais traitement du stress au sein du cerveau peut provoquer la maladie de Parkinson. Sur base des observations, les chercheurs espèrent pouvoir découvrir comment la communication du cerveau peut être restaurée.

Les résultats de la recherche ont été publiés dans la revue « Neuron », annoncent l’Institut flamand de Biotechnologie et la KU Leuven vendredi. A cause d’anomalies génétiques, les synapses (les lieux de contact entre les cellules nerveuses, ndlr) ne sont pas toujours en mesure de gérer le stress intense de l’activité cérébrale. Si ceux-ci sont endommagés, la transmission des signaux au cerveau est perturbée.

« Les synapses fournissent une énorme quantité de signaux électriques, parfois plus de 800 par seconde », explique le professeur Patrik Verstreken, spécialisé dans la recherche cérébrale. « Nous avons découvert que les synapses possèdent des mécanismes spéciaux capables de gérer l’afflux de signaux. Lorsque ces mécanismes ne fonctionnent pas correctement, cela amène à une détérioration de la communication. »

« Notre étude est la première à mettre en valeur le lien entre les synapses et Parkinson. Nous avons mené l’étude dans un premier temps sur des mouches à fruit. Maintenant, nous allons vérifier si le mécanisme est identique dans le cerveau des patients humains », ajoute-t-il.

Les scientifiques veulent franchir une nouvelle étape en découvrant comment l’ampleur de la perturbation affecte le mécanisme du traitement du stress. « Nous espérons découvrir comment rétablir la communication synaptique. Si nous parvenons à réactiver le mécanisme de traitement du stress, nous pourrons remédier aux dommages des synapses », conclut le professeur.

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