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Trente pour cent des accidents de la route sont dus à la somnolence

Le Vif

La somnolence serait à l’origine de 30% des accidents de la route. Pourtant, il existe quelques trucs simples pour l’éviter.

L’Université de Liège (ULg) a initié lundi à Bruxelles Somnosafe, le premier symposium international dédié au monitoring de la somnolence de personnes occupées à des tâches à hauts risques. Il se tiendra sur deux jours en présence de dizaines d’experts mondiaux, venus partager leurs travaux ou présenter leurs avancées sur la détection de l’endormissement. Selon plusieurs études scientifiques françaises et américaines, 30% des accidents de la route sont attribués à la somnolence. Cela représente 100.000 accidents par an, 71.000 blessés et 1.700 tués aux Etats-Unis. En France, la somnolence est responsable d’un tiers des accidents sur autoroute et cause 30.000 accidents par an, soit près de 80 par jour.

« Il faut sensibiliser les autorités et le grand public à l’importance de la situation, comme cela se fait aujourd’hui pour la ceinture de sécurité », estime le professeur Jacques Verly, vice-doyen de la faculté des sciences appliquées de l’ULg, fondateur du symposium. Il préconise de commencer par rendre obligatoire les dispositifs de sécurité pour les bus et les camions.

Benoît Godart, porte-parole de l’Institut belge de la sécurité routière, rappelle qu’il faut éviter de conduire aux heures où l’horloge biologique favorise l’endormissement, vers 3-4 heures de l’après-midi et entre 2 et 6 heures du matin. « La même quantité d’alcool à la mi-journée a deux fois plus d’effet qu’en soirée. Le seul remède est de s’arrêter faire une sieste de quinze minutes. » Il précise qu’un Belge sur deux déclare avoir pris le volant fatigué durant l’année écoulée, les jeunes et les hommes plus fréquemment.

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