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Travailler pendant ses études peut nuire à la santé

Le Vif

Les étudiants sont de plus en plus nombreux à exercer une activité professionnelle qui concurrence leurs études. Ceux qui le font souffrent plus souvent d’épuisement et de déprime.

Difficile de concilier travail et études, à en croire une étude menée par l’Observatoire de la vie étudiante (OVE). En France, près d’un étudiant sur cinq (19%) qui travaille a une activité « concurrente ou très concurrente de ses études », soit trois points de plus qu’en 2010. Et les étudiants qui exercent une activité jugée « fortement concurrentielle » à leurs études (8%) ressentent davantage que ceux qui ne travaillent pas les symptômes d’épuisement (44% contre 38%) et de déprime (60% contre 50%).

Si les étudiants sont un peu moins nombreux à travailler qu’en 2010 -46% aujourd’hui contre 50% il y a trois ans-, plus d’un sur deux (51%) déclare le faire par nécessité financière. Plus de la moitié des étudiants (54%) déclarent être confrontés à des difficultés financières, de moyennes à très importantes. 69% estiment aussi que cela leur permet d’acquérir une expérience professionnelle.

De bonnes chances de s’insérer

Les étudiants sont globalement satisfaits de leurs études -à 61%- mais seuls 12% se sentent pleinement intégrés à la vie de leur établissement. Les plus satisfaits sont les élèves en écoles d’ingénieurs et en classes prépas -74%- alors qu’ils ne sont que 56% à l’être en STS, le taux le plus bas. Un étudiant sur deux estime avoir de bonnes ou très bonnes chances d’insertion professionnelle en France.

L’enquête a été menée entre le 18 mars et le 18 juin 2013 auprès d’un échantillon représentatif de la population étudiante en France. Plus de 200. 00 étudiants ont été invités à répondre au questionnaire de l’Observatoire et près de 51 000 étudiants ont donné leur avis. Quelque 41 000 questionnaires, entièrement remplis, ont pu être exploités.

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