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Sept mauvaises habitudes qui nuisent à votre sommeil

Muriel Lefevre

Nous avons tous nos petites manies et habitudes pour tomber dans les bras de Morphée. Bien que courantes, certaines détériorent la qualité du sommeil.

1) Une veilleuse

Un sommeil de qualité passe par une obscurité presque totale. C’est pourquoi il vaut mieux bannir les lumières de veille de vos appareils et autres chargeurs. Tout comme la lumière des lampadaires. Par contre si la pollution lumineuse n’est pas trop importante, garder les volets ouverts permet de se lever progressivement avec le jour. Coupez aussi votre ordinateur, tablette ou smartphone une heure avant d’aller vous coucher : l’intensité lumineuse de leur écran est généralement beaucoup trop forte, ce qui revient pratiquement à faire une séance de luminothérapie au moment où vous devriez vous préparer au sommeil.

2) Dormir dans un lit trop bas ou avec plusieurs oreillers

La hauteur du lit équivaut à la longueur de la jambe jusqu’au genou. C’est une hauteur idéale pour éviter les blessures au dos lorsque l’on se lève. Tous comme plusieurs oreillers peuvent « casser » la nuque et provoquer des torticolis. Rappelons que l’oreiller sert surtout à soutenir la tête et la nuque. Lorsque l’on dort sur le côté, on doit donc veiller à le placer entre le cou et les épaules.

3) Un mauvais matelas

Le confort de sommeil dépend à 95 % de la qualité du matelas et c’est donc avant tout à ce niveau que l’investissement peut s’avérer payant. Un matelas trop mince peut être sauvé par un bon sommier. Mais si ce n’est pas le cas, la colonne vertébrale n’est pas assez soutenue et ne peut se délester des tensions cumulées dans la journée. Le même problème apparait avec un matelas trop mou, car avec un oreiller le soutien n’est pas égal entre la tête et le corps et la colonne n’est dès lors plus alignée.

4) Des siestes, mais pas trop

Limitez les éventuelles siestes à 20 minutes : au-delà, vous risquez de sombrer dans un sommeil profond et de vous réveiller complètement sonné. Évitez également de dormir après 15 heures pour ne pas « entamer » votre dose de sommeil pour la nuit à venir. Ne traînez pas non plus au lit pendant plus d’une demi-heure, car les grasses matinées ne profitent qu’au sommeil léger et ne contribuent pas à la récupération…

5) Les faux amis lorsqu’il s’agit de s’endormir

Prendre des somnifères pour mieux dormir n’est généralement pas une bonne idée : en réduisant le sommeil profond au profit du sommeil léger, ils provoquent souvent une somnolence diurne qui accroît à son tour le risque de consommation d’excitants. Assez curieusement, les personnes qui prennent des somnifères ont néanmoins souvent l’impression, en se réveillant, d’avoir suffisamment dormi, et ce même lorsque ce n’est en réalité pas le cas.

Par ailleurs de nombreux médicaments ont une influence sur notre sommeil. Le moment de la prise joue ici un rôle déterminant : des produits stimulants comme la cortisone devraient idéalement être absorbés le matin, tandis que les traitements contre les allergies, qui perturbent l’équilibre veille-sommeil, sont plutôt à prendre le soir. Il en va de même pour la ranitidine, un inhibiteur de l’acidité gastrique. Les antidépresseurs aussi affectent tous nos rythmes circadiens d’une manière ou d’une autre : la plupart réduisent la durée du sommeil paradoxal, mais certains peuvent aussi améliorer la qualité du sommeil, au point d’être utilisés dans le but spécifique de traiter les insomnies. Ils provoquent néanmoins aussi tous un sommeil plus agité. Il conviendra donc toujours d’être très attentif au dosage.

6) Une mauvaise position

Ceux qui dorment sur le ventre ont plus de chance d’avoir mal au dos, puisque dans cette posture la tête est tournée sur le côté et le dos se creuse. Si vous dormez dans cette position, il est plus judicieux d’opter pour un matelas ferme et un oreiller plat selon le Figaro. La position foetale n’est pas non plus la plus indiquée puisque le dos est recourbé et la cage thoracique est comprimée. Si vous dormez dans cette position, il est recommandé de plier une jambe et de tendre l’autre.

7) Une mauvaise température

Une chambre trop chaude est nocive pour le sommeil. Pour dormir, il faut que la température du cerveau diminue. Or celle-ci s’adapte à la température ambiante. La température idéale se situe entre 18 et 20 degrés.

Avec Bodytalk

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