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Plusieurs milliers de Néerlandaises effectuent un dépistage génétique en Belgique

Le Vif

Quelque 4.470 Néerlandaises enceintes viennent chaque année effectuer en Belgique un diagnostic anténatal non invasif, un test destiné à détecter les anomalies génétiques chez le foetus, et notamment la trisomie. Ce test est actuellement interdit aux Pays-Bas, rapporte le NRC Handelsblad.

Le diagnostic anténatal non invasif est un test sanguin récent qui indique si le foetus d’une femme enceinte de plus de 35 ans est atteint d’anomalie génétique. Deux de ces anomalies peuvent être mortelles, la troisième anomalie est le syndrome de Down, ou trisomie 21.

Ce test est actuellement interdit aux Pays-Bas. Une trentaine de Néerlandaises viennent ainsi chaque semaine en Belgique passer le test. Une cinquantaine par semaine envoient par ailleurs un échantillon sanguin en Belgique.

De tels types de tests ne sont pas très populaires aux Pays-Bas. Le screening néerlandais se limite actuellement à des tests de combinaison, qui sont douloureux et impliquent des risques.

Quelque 240 enfants trisomiques naissent chaque année aux Pays-Bas. Les Néerlandaises ont en moyenne leurs enfants assez tard, vers 34 ans. De plus, le screening laisse à désirer, commente le quotidien. Une autre explication culturelle existe également: les Néerlandais recourent en général moins à l’avortement.

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