Chaque année, le Belge dépense, en moyenne, 150 euros en médicaments aux caisses des pharmacies. Mais ce n'est pas tout... © Sierakowski/Closon/Isopix

Pénurie de médicament ? Un sur 20 manque à l’appel

Le Vif

Les producteurs sont légalement tenus d’informer l’agence des pénuries à prévoir ou constatées, lorsqu’elles peuvent affecter la santé publique. Il y a cette semaine un total de 428 produits sont sur cette liste d’absence, sans doute un record.

En novembre dernier, on dénombrait 413 produits manquant. Antihypertenseurs, antibiotiques, antidouleurs manquent par dizaines, parfois pour des mois. « La pénurie de ce type de médicaments n’est pas grave d’un point de vue de la santé publique mais cela démontre l’étendue et l’imprévisibilité du problème et ajoute à l’incompréhension des patients », explique Alain Chaspierre, porte-parole de l’Association des pharmaciens de Belgique. Les experts de l’Agence du médicament se veulent rassurants, soulignant que certaines pénuries peuvent ne concerner que le conditionnement. Une boîte de 30 comprimés tandis que la boîte de 10 est toujours disponible, par exemple. Chez les patients atteints du sida, le discours est différent : « Il est fréquent que des molécules manquent chez les pharmaciens, y compris les plus spécialisés pour le traitement des patients VIH. A tel point que les officines recommandent aux malades de se procurer plusieurs semaines ou mois de traitement », explique la directrice adjointe de la PlateForme Prévention Sida.

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