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Les jeunes médecins en formation inquiets de leurs conditions de travail

Le Vif

Les médecins assistants candidats spécialistes (MACS) en Belgique francophone s’inquiètent de leurs conditions de travail. Près de deux sur trois déclarent avoir déjà pris conscience, lors d’un stage, de ne plus être en état de poser un diagnostic ou un acte, et d’être un danger pour le patient, selon un sondage réalisé auprès de 1.100 MACS et dont les résultats sont répercutés par Le Spécialiste.

Ils sont 25% à estimer que leur rythme de travail a un impact sur leur consommation de produits favorisant une dépendance, en l’occurrence alcool, tabac, herbe, cocaïne, psychotropes, antidouleurs ou autres produits. Plus d’un jeune médecin spécialiste sur trois pense qu’il ne ferait pas la médecine si c’était à refaire.

« C’est très grave. On fait le plus beau métier du monde, parfois de la plus laide des façons. Les médecins devraient être davantage considérés, surtout au début de leur formation car nous ne rechignons pas à travailler. Nous réclamons juste des conditions de travail plus acceptables », commente Jérôme Lechien, président du Comité interuniversitaire des MACS.

Dans un mémorandum, le Comité propose de « solliciter des inspecteurs du travail afin de vérifier le respect de la loi dans les hôpitaux ». Globalement, 56% des MACS dénoncent des horaires dépassant leur contrat de travail. Le Comité souhaite également discuter de la création d’un système de pointage pour les MACS afin de mieux objectiver leur temps de travail.

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