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Les bienfaits d’un long week-end

Stagiaire Le Vif

Ce lundi 1er mai, c’est la fête du Travail, mais surtout, une occasion de profiter d’un repos  » bien mérité « . Les week-ends de trois jours font du bien au moral, et pour cause, ils ont impact favorable sur notre santé et notre bien-être.

Métro-boulot-dodo, c’est le quotidien de bon nombre de travailleurs. Après cinq jours de dur labeur, le week-end nous parait souvent trop court. Voici trois raisons pour lesquelles les week-ends devraient durer trois jours. Alors, on tente ?

1. Épanouissement personnel et bien-être

Travailler moins améliore l’équilibre en le travail et la vie personnelle. Une journée de repos en plus permettrait par exemple de s’offrir un week-end en famille, de s’occuper davantage des enfants ou de se consacrer à des activités sociales ou sportives.

Dormir plus et mieux est aussi un point à ne pas négliger. Les scientifiques estiment que les personnes travaillant moins de 40 heures par semaine ont un sommeil plus réparateur que leurs congénères au boulot plus de 55 heures par semaine. Trop de travail laisse peu de temps pour se détendre.

Travailler moins permettrait également d’être plus efficace et plus productif. La Suède a mené une expérience en 2015 sur l’avenir du travail dans certains établissements publics et entreprises du pays. En réduisant le nombre d’heures de travail dans la journée sans toucher au salaire, le pays a rendu les employés beaucoup plus heureux dans leur vie. Le programme avait considérablement réduit l’absentéisme et amélioré la productivité et la santé des travailleurs.

2. Une meilleure santé

Travailler trop peut être néfaste pour la santé. Nombre d’études tentent de démontrer les risques liés à notre manière de travailler. David Spencer, professeur d’économie à l’université de Leeds, expliquait en 2015 dans The conversation que travailler de longues heures augmentait les risques de contracter un AVC, de développer une maladie cardiaque ou un diabète de type 2.

3. Tout bénef pour la planète

Une réduction du temps de travail entraine généralement une nette réduction de la consommation d’énergie. En 2007, l’État américain de l’Utah a par exemple permis à ses employés de ne pas travailler le vendredi en prolongeant les heures de travail durant la semaine. Au cours des dix premiers mois, l’état a pu économiser pas moins de 1,8 million de dollars grâce à une réduction des frais liés à l’utilisation des locaux : diminution de la consommation d’électricité, de chauffage, mais aussi une diminution de la pollution créée par les déplacements. L’expérience a cependant pris fin en 2011. Les habitants se plaignaient de ne pas pouvoir avoir accès aux services les vendredis.

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