© Thinkstock

Les Belges surévaluent l’allocation en cas d’incapacité de travail

Le Vif

Près de 8 Belges sur 10 (77%) surévaluent fortement l’allocation qu’ils recevraient en cas d’incapacité de travail, ressort-il d’une enquête menée auprès d’un millier de Belges par le bureau iVox pour le compte de l’assureur Delta Lloyd Life.

Dans le détail, seuls 15% des Belges sont conscients du fait qu’après un mois d’incapacité de travail, ils retomberont à un salaire brut de 60% ou moins alors que 77% ignorent le montant de l’allocation sur laquelle ils peuvent compter ou s’attendent à une allocation plus importante que celle qu’ils recevraient en réalité. Enfin, 14 % des Belges sont convaincus de pouvoir conserver l’intégralité de leur salaire brut, précise Delta lloyd Life.

Par ailleurs, selon la même enquête, un quart des Belges (24%) ne dispose pas d’une épargne suffisante pour couvrir une période minimale d’un mois de perte de revenus. Et ce pourcentage s’élève à 39% si l’on se base sur la règle générale recommandant aux ménages une épargne de trois mois pour faire face à un éventuel coup dur financier imprévu.

Enfin, 61% des personnes interrogées se soucient d’une possible perte de revenus consécutive à une incapacité de travail soudaine. Sans surprise, avec respectivement 68% et 67%, ce sont les personnes isolées et les couples avec enfants qui s’en préoccupent le plus.

Fort de ces chiffres, Delta Lloyd Life souligne notamment « la nécessité d’une information claire sur la réalité des allocations en cas d’incapacité de travail ». « La constitution d’une épargne pouvant contribuer à surmonter financièrement les périodes difficiles et/ou la souscription d’une assurance contre la perte de revenus sont deux manières d’éviter les réveils financiers douloureux », ajoute l’assureur.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire