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Le vaccin contre les papillomavirus n’entraîne pas plus de maladies sexuelles

La vaccination des adolescentes contre les papillomavirus humains (HPV), responsables notamment du cancer du col de l’utérus, n’encourage pas les comportements sexuels risqués et n’augmente pas la fréquence des maladies sexuellement transmissibles, contrairement aux craintes de parents et d’élus aux Etats-Unis, selon une étude publiée lundi.

Cette étude, menée à partir de dossiers d’assurance médicale, a porté sur 21.000 adolescentes de 12 à 18 ans, entre 2005 et 2010, ayant été vaccinées contre les HPV. Elles ont été comparées à 186.000 jeunes filles non vaccinées dans la même tranche d’âge.

Les deux groupes vivaient dans la même région aux Etats-Unis, ont précisé les auteurs de cette étude parue dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

Le taux des maladies sexuellement transmissibles (MST) a été mesuré chaque trimestre pendant un an avant et après la vaccination. Ce taux a augmenté dans les deux groupes au même rythme, restant presque identique au fur et à mesure que les jeunes filles avançaient en âge.

Les chercheurs en ont conclu que le comportement sexuel des adolescentes vaccinées n’a pas été modifié après la vaccination.

Le vaccin contre les HPV peut prévenir le cancer utérin et vaginal ainsi que les verrues génitales provoquées par certaines souches des HPV. Il offre la meilleure protection aux jeunes filles et aux jeunes hommes de 11 et 12 ans, avant qu’ils ne deviennent sexuellement actifs, selon les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

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