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Le taux de fiabilité du test prénatal non invasif remis en question

Le test prénatal non invasif (TPNI/NIPT-Non-invasive prenatal genetic testing) se révèle souvent faussement positif chez les jeunes femmes, ressort-il d’une récente étude. Si le test est mauvais pour une femme de 25 ans, l’enfant à venir est tout de même bien portant dans un cas sur deux, rapporte jeudi VTM Nieuws sur base de recherches de l’Université de Gand.

Le TPNI consiste en un prélèvement de sang en vue de dépister une éventuelle trisomie 21 chez l’enfant avant la naissance. Les chercheurs de l’Université de Gand remettent en question le taux de fiabilité du test.

« En fait, c’est très dépendant des risques préexistants. Chez les jeunes femmes qui ne présentent aucune anomalie sur leur échographie, la chance de tout de même avoir un enfant en bonne santé peut être de 50 pc », explique Heidi Mertes, chercheuse à l’UGent.

Selon les estimations de l’université, une femme de 40 ans a 93 pc de risque que son bébé souffre réellement du syndrome de Down après un TPNI anormal, contre 79 pc pour une femme de 35 ans, 61 pc pour une femme de 30 ans et 51 pc pour une femme de 25 ans.

Pour être certain, une amniocentèse doit être effectuée.

Belga

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