James Harrison © Capture d'écran CNN

Le sang d’un homme sauve plus de 2 millions de bébés

Muriel Lefevre

L’histoire est belle. James Harrison a un sang si particulier qu’il a permis de sauver plus de 2 millions de bébés en révolutionnant la médecine.

James Harrison est un Australien de 78 ans. On le surnomme l’homme au bras d’or, car depuis près de six décennies, il donne chaque semaine son sang. Il faut dire que son sang est précieux, car il possède un anticorps qui permet de lutter contre les incompatibilités de rhésus entre mère et enfant durant la grossesse. On estime que seules 50 personnes en sont porteuses en Australie.

Jusqu’en 1967, des milliers de bébés mourraient ou naissaient avec des problèmes cérébraux suite à ce qu’on appelle la maladie hémolytique du nouveau-né. Cette incompatibilité foeto-maternelle survient lorsque le bébé à un rhésus positif alors que la mère est de rhésus négatif. La mère va alors produire des anticorps qui vont rejeter le bébé en s’attaquant à ses globules rouges.

Dans les années 60, les scientifiques découvrent l’incroyable composition du plasma de James Harrison lorsque celui-ci vient donner son sang. C’est l’un des premiers chez qui on découvre ce si rare anticorps. Il aurait acquis cette particularité suite à une importante transfusion sanguine lors d’une opération à l’âge de 14 ans. Grâce à cette découverte, les chercheurs vont réussir à produire une injection d’Anti-D. Un médicament qui empêche les femmes de produire des anticorps nocifs pour leur bébé. C’est à l’époque une véritable révolution dans le domaine. On estime que cette découverte a sauvé près de deux millions de bébés rien qu’en Australie précise CNN.

Il n’en fallait pas plus pour ériger James Harrison en héros national.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

L’interview de James Harrison par CNN est à voir ici

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire