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Le cerveau des femmes est plus actif que celui des hommes

Marie Gathon
Marie Gathon Journaliste Levif.be

Le cerveau des femmes est plus actif que celui des hommes dans un certain nombre de régions, selon une étude de la Clinque Amen en Californie, rapportée le Forum économique mondial.

Cette découverte pourrait permettre de comprendre pourquoi les femmes sont plus vulnérables à l’anxiété, la dépression, l’insomnie et les troubles alimentaires, affirment les chercheurs.

Les scientifiques ont étudié les scans de 46.000 cerveaux d’hommes et de femmes provenant de 9 hôpitaux différents.

Les différences d’activité observées entre le cerveau des femmes et des hommes vont aider à comprendre pourquoi l’un et l’autre sont touchés différemment par certaines pathologies du cerveau.

Par exemple, les femmes ont plus de risque de souffrir de la maladie d’Alzheimer, de dépression ou de troubles de l’anxiété, tandis que les hommes sont plus nombreux à souffrir d’hyperactivité ou de troubles du comportement.

Selon l’étude, le cerveau des femmes et principalement plus actif notamment dans le cortex préfrontal qui gère la concentration et les impulsions et dans les zones limbiques ou émotionnelles du cerveau responsables de l’humeur et de l’anxiété.

Chez les hommes, ce sont les centres visuels et de coordination qui sont les plus actifs.

Pour obtenir ces résultats, les chercheurs ont analysé 128 régions cérébrales lors d’une tâche de concentration demandée aux participants.

Ils ont constaté que les femmes avaient plus de circulation sanguine dans le cortex préfrontal que les hommes, ce qui peut expliquer pourquoi les femmes tendent à être plus douées pour l’empathie, l’intuition, la collaboration et la maîtrise de soi.Une augmentation du flux sanguin dans les zones limbiques du cerveau des femmes a également été observée, ce qui peut aussi expliquer en partie pourquoi les femmes sont plus sujettes à l’anxiété, la dépression, l’insomnie ou les troubles de l’alimentation.

Cependant, au-delà de ces distinctions de sexe, les scientifiques restent conscients que le cerveau est un organe très complexe qui évolue tout au long de la vie et qui subit de nombreuses influences difficiles à mesurer.

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