© REUTERS/Eduardo Munoz

La e-cigarette moins nocive que la cigarette mais mieux vaut ne pas fumer du tout

L’ensemble des experts estime aujourd’hui que la cigarette électronique est moins nocive pour la santé que la cigarette classique, convient la Fondation contre le cancer.

Mais « le premier conseil à donner aux fumeurs est d’arrêter de fumer », rappelle-t-elle jeudi dans une nouvelle section de son site internet consacrée au vapotage. La prudence reste de mise et il faut éviter de créer un nouvel effet de mode, insiste-t-elle.

La Fondation contre le cancer propose désormais de l’information détaillée sur la cigarette électronique à l’adresse www.tabacstop.be/e-cigarette.

Contrairement à la cigarette classique, l’usage d’une e-cigarette ne génère pas de combustion mais de la vapeur. Il n’y a donc pas de production de goudrons, à l’origine de nombreux cancers. Néanmoins, les e-liquides contiennent une série de substances chimiques et l’incertitude demeure au niveau des risques à long terme. De plus, les avantages de la cigarette électronique ne sont effectifs qu’en cas d’abandon total de la cigarette classique.

La Fondation contre le Cancer « rappelle que le premier conseil à donner aux fumeurs est d’arrêter de fumer. Si le fumeur n’y arrive pas seul, le deuxième conseil est de chercher de l’aide », écrit-elle dans un communiqué. La e-cigarette avec nicotine peut aider au sevrage mais il vaut mieux donner priorité à d’autres méthodes, recommande la Fondation.

Par ailleurs, « il convient de protéger les personnes n’ayant jamais fumé de e-cigarette. La Fondation contre le cancer craint en effet que la cigarette électronique n’engendre un nouvel effet de mode. En outre, elle se méfie particulièrement de l’industrie du tabac, qui investit actuellement dans ce marché. S’agit-il d’une nouvelle stratégie pour attirer les jeunes par ce biais vers le tabagisme? Et si l’industrie du tabac mettait consciemment sur le marché des e-cigarettes moins efficaces, cela pourrait empêcher sa clientèle de rompre avec la dépendance au tabac », s’interroge enfin l’association d’utilité publique.

Contenu partenaire