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L’interdiction de fumer dans les lieux publics fait chuter de 10 % le taux de prématurés

Marie Gathon
Marie Gathon Journaliste Levif.be

Selon étude publiée par la revue médicale britannique The Lancet, l’interdiction de fumer dans les lieux publics et dans les bureaux a permis de réduire de 10 % le nombre de naissances prématurées et les hospitalisations d’enfants pour asthme, rapporte l’AFP. Actuellement, 16 % de la population mondiale vit dans un pays appliquant cette restriction, selon l’OMS.

Le Dr Jasper Been de l’Université de Maastricht a analysé les résultats de 11 études réalisées en Amérique du Nord et en Europe. Cela montre que le taux de naissances prématurées et d’hospitalisations d’enfants pour asthme a chuté de 10 % l’année suivant l’interdiction du tabac dans les lieux publics et les bureaux.

« Notre étude fournit la preuve que les interdictions de fumer ont des bénéfices considérables sur la santé périnatale et sur la santé de l’enfant et apportent un soutien fort aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) visant à créer des espaces publics sans tabac au niveau national », affirme le Dr Been à l’AFP.

Une économie de 5 milliards d’euros par an

Dans un commentaire joint à l’étude, Sara Kalkhoran et Stanton Glantz, de l’Université de Californie, estiment que 5 milliards d’euros pourraient être économisés chaque année grâce à une réduction de 10 % des hospitalisations pour des problèmes respiratoires liés au tabagisme en Europe et aux États unis. « On a rarement vu une intervention aussi simple améliorer la santé et réduire les coûts médicaux aussi rapidement et de manière aussi importante », relèvent-ils.

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