© iStock

L’estime de soi reste stable à la puberté

L’estime de soi commence dès l’enfance et connaît son point culminant vers 60-70 ans, selon une étude de l’Université de Berne. Contre toute attente, aucune baisse n’a été relevée à la puberté.

L’étude est une méta-analyse de 331 études sur le sujet, portant sur les données de 160.000 personnes de 4 à 94 ans.

De manière générale, les auteurs notent une croissance jugée importante comparativement à d’autres traits de la personnalité, et cela de l’enfance jusqu’à l’âge de la retraite. Et contrairement à ce qui avait longtemps été supposé, l’estime de soi ne baisse pas avec la puberté: tout au plus observe-t-on une stagnation entre 11 et 15 ans.

A partir de 70 ans, les valeurs déclinent très lentement, et ce n’est qu’à partir de 90 ans que de forts doutes s’installent. En tout état de cause, de nombreuses personnes âgées conservent une estime de soi supérieure à celle de leurs jeunes années.

Les auteurs soulignent que l’estime de soi n’est pas juste un effet secondaire de circonstances de vie favorables, mais qu’elle a une influence sur le succès et le bien-être en général. Même si ses effets ne doivent pas être surestimés, elle favorise les liens sociaux, ainsi que la satisfaction dans les relations de couple et au travail.

Contenu partenaire