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L’AVC, une pathologie grave qui touche surtout les personnes âgées

Le Vif

L’accident vasculaire cérébral (AVC) ou « attaque cérébrale » dont a été victime l’ancien président israélien Shimon Peres est une pathologie grave qui touche principalement les personnes âgées et peut entraîner des séquelles nécessitant une prise en charge de longue durée.

Il touche plus de 15 millions de personnes par an dans le monde et plus de 6 millions en meurent chaque année, selon la Fédération mondiale du coeur, basée à Genève. Cinq autres millions de personnes souffrent de séquelles à des degrés divers.

L’AVC résulte de l’interruption de la circulation sanguine qui prive d’oxygène et de nutriments les zones du cerveau touchées.

Deux sortes d’AVC

Parmi les symptômes les plus fréquents, la paralysie ou l’engourdissement d’un côté du corps, des troubles du langage, une diminution soudaine de la vision d’un oeil, des vertiges ou des troubles de l’équilibre, plus rarement un mal de tête brutal.

On distingue deux sortes d’AVC, selon la nature des troubles de la circulation sanguine en cause:

– les accidents d’origine ischémique, lorsqu’une artère se bouche. Ce sont les plus nombreux (80%).

– les accidents d’origine hémorragique, lorsqu’un vaisseau sanguin se rompt. Ils ne représentent quelque 20% des AVC.

Si la circulation sanguine n’est pas rétablie à temps, les cellules entrent dans un processus de dégénérescence.

Dans le cas d’une hémorragie, viennent s’ajouter la toxicité du contact direct du sang avec les cellules cérébrales et l’effet mécanique de l’envahissement par le sang d’une partie du cerveau.

Le traitement de base de l’AVC ischémique est la thrombolyse intraveineuse consistant à injecter un médicament capable de désagréger le caillot obstruant l’artère. Il comporte néanmoins un risque hémorragique à prendre en compte et n’est pas adapté à tous les cas.

En cas d’AVC d’origine hémorragique, un geste chirurgicale peut s’avérer nécessaire.

Pour les survivants, les séquelles peuvent être importantes, notamment des paralysies, troubles de la parole et des troubles cognitifs ainsi qu’un risque de récidive élevé.

Longue rééducation

Lorsque l’AVC a entraîné d’importants déficits, la rééducation est un processus très long. Elle inclut notamment la stimulation cérébrale (pour récupérer autant que possible les fonctions altérées) ainsi que la rééducation motrice et se fait généralement en milieu spécialisé.

Au delà de l’âge, les principaux facteurs de risque de l’AVC sont l’hypertension artérielle, le tabagisme, le diabète ou l’excédent de cholestérol.

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