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Deux femmes sur cinq n’ont jamais entendu parler du VPH

Deux femmes belges sur cinq ne savent pas ce qu’est le VPH, le virus du papillome humain, ni les conséquences de celui-ci, selon une étude réalisée auprès de 1.000 femmes en avril et communiquée jeudi.

Les femmes belges se montrent ainsi insuffisamment informées concernant ce virus, pourtant la première cause du cancer du col de l’utérus. Facilement détectable par un frottis (Pap-test) et/ou un test HPV, le virus est très répandu parmi la population féminine: environ huit femmes belges sur dix sont infectées à un moment ou un autre de leur vie.

Les résultats concernant la connaissance de ce phénomène et des risques liés au virus semblent surtout faibles en Flandre, où « près de la moitié des femmes (47%) ne sait pas ce qu’est le VPH ». « Les résultats à Bruxelles et en Wallonie sont meilleurs: seule une femme wallonne sur cinq (22%) et une femme bruxelloise sur quatre (26%) ignorent ce qu’est le VPH », indique l’entreprise Roche Diagnostics Belgium, qui a commandé l’étude à la société de recherche iVox. Globalement, elles ne sont que 5% à être conscientes de l’ampleur de la propagation du VPH (80% des femmes sont touchées).

La méconnaissance relative concernant le VPH s’étend également aux vaccins qui existent: 93% des femmes pensent erronément qu’être vaccinées contre le VPH les empêchera définitivement de contracter le virus, selon la même étude. Autre constat inquiétant: près d’une femme sur cinq indique ne « jamais consulter de gynécologue ».

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