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Ce que votre poignée de main dit de vous

Le kinésithérapeute Davy Vancampfort (KU Leuven) et ses collègues ont examiné près d’un demi-million de personnes de plus de quarante ans pour déterminer s’il y avait un lien entre la force de leur poignée de main et leur santé mentale. Leurs résultats sont parus dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

Il était déjà clair qu’il y a un lien entre la pratique de l’exercice physique et la quantité de substance blanche – qui assure les connexions entre différentes zones du cerveau. Les nouvelles études le confirment : plus on a une poignée de main vigoureuse, plus les résultats aux tests de vigilance mentale sont bons. C’est valable autant pour les membres de la population ordinaires que pour les patients atteints d’une dépression. Tant la mémoire de travail que la vitesse à laquelle on traite l’information s’avèrent corrélées à la force de la poignée de main.

Les résultats ont ouvert une série de possibilités. Ainsi la force de la poignée de main peut signaler un bon fonctionnement du cerveau. Il faut également se demander si l’amélioration des possibilités physiques de quelqu’un peut se traduire en meilleures fonctions cérébrales.

Les détracteurs diront que la vigoureuse poignée de main du président américain Donald Trump n’est pas liée à un gros cerveau. Mais ce n’est pas une donnée statistique.

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