© Thinkstock

Cancer du pancréas: une nouvelle technique opératoire diminue par deux les risques de décès

Le Vif

Une nouvelle technique opératoire peut réduire de moitié le risque de décès chez les patients atteints d’un cancer du pancréas ou de la région peri-ampullaire (canal biliaire, duodénum), d’après une étude menée par le professeur Baki Topal (UZ Gasthuisberg, à Louvain), à laquelle 8 centres belges ont participé.

Les résultats ont été publiés dans la revue ‘The Lancet Oncology’. Chez les patients atteints de ce genre de cancer, l’opération de Whipple est la seule chance de guérison. Il s’agit d’ôter la tête ou le corps du pancréas, une section de la partie inférieure de l’estomac, le duodénum (première partie de l’intestin grêle), une section du

jéjunum (partie centrale de l’intestin grêle), la vésicule biliaire, une partie du canal biliaire et les ganglions lymphatiques avoisinants.

Une fois ces structures retirées, le chirurgien fixe l’extrémité restante de l’estomac au jéjunum. Le canal cholédoque et le reste du pancréas sont aussi fixés au jéjunum à différents endroits, appelés anastomose. Il s’agit d’une opération à haut risque qui peut s’accompagner de sérieuses complications.

D’après l’étude, le risque de décès en utilisant cette nouvelle méthode d’opération était d’à peine 3,6% dans les centres participants, alors que la moyenne nationale, il y a quelques années, avec la méthode classique, était de 8,4%.

La principale cause de décès après ce genre d’opération est due à l’apparition d’une fuite au niveau de l’anastomose. En comparaison

avec la méthode classique, l’étude montre que la nouvelle technique permet d’avoir trois fois moins de fuites et qu’elle réduit significativement les complications.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire