© iStock

116 produits dont il est prouvé qu’ils sont cancérigènes

Le Vif

Le rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) révèlant que la viande rouge est « probablement » cancérigène a fait couler beaucoup d’encre. Le Centre international de recherche sur le cancer publie une liste de 116 produits pour lesquels il existe suffisamment de preuves qu’ils sont cancérigènes. Voici les plus importants.

Les bancs solaires

On le sait depuis longtemps, les séances répétées d’exposition aux rayons UV d’un banc solaire accélèrent le vieillissement de la peau et sont parfois à l’origine d’un cancer de la peau. Et s’exposer aux rayons du soleil n’est pas beaucoup mieux. La vitamine D, dont la production est déclenchée par la lumière du soleil, est bonne pour la peau à condition de s’enduire toutes les deux heures de crème solaire, de se couvrir la tête et de porter des lunettes fumées.

L’arsenic dans l’eau potable

Cette substance chimique extrêmement toxique est utilisée dans l’industrie, mais se retrouve dans l’eau potable, généralement dans la nappe phréatique. L’arsenic provoque le cancer de la peau, du foie, et du poumon ainsi que des problèmes de rein et de vessie.

Le poisson chinois

Non, vous n’attraperez pas le cancer en restant fidèle à votre plat à emporter chinois hebdomadaire. Cependant, le Centre international de recherche sur le cancer met en garde contre le poisson très salé et mariné de pays d’Asie et d’Afrique du Nord. Ces aliments possèdent une teneur très élevée en nitrates et en nitrites. En cas de réaction chimique avec des protéines, ils peuvent endommager l’ADN.

Le tabac

On sait depuis longtemps que fumer nuit très gravement à la santé. Un fumeur invétéré court 900% de plus de risques de développer un cancer du poumon. Mais le tabagisme passif et le tabac à chiquer sont cancérigènes. Si on grandit dans un environnement où on fume quotidiennement, on court 25% plus de risques d’attraper un cancer du poumon, même si on ne fume pas soi-même. D’après les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé, l’utilisation du tabac coûte chaque année la vie à plus de 5 millions de personnes alors que 600 000 personnes meurent suite à l’exposition passive aux fumées toxiques.

Boissons alcoolisées

D’après le Centre international de recherche sur le cancer, la consommation excessive d’alcool augmente les risques de cancer du sein, du foie, de l’oesophage, de la bouche et de la gorge.

L’exposition à des substances chimiques pendant l’exercice de votre profession

Certains emplois comportent plus de risques que d’autres. Ainsi, les métiers de ramoneur, de peintre, de menuisier en meubles et de cordonnier figurent sur la « liste noire ». Les personnes qui exercent ces professions courent le risque d’une exposition excessive aux traces de suie, de benzène, de lignine et la poussière de cuir. Ces substances augmentent les risques de leucémie, de cancer du poumon et de cancer du nez. La seule lueur d’espoir, c’est qu’on peut se protéger à l’aide d’un masque et qu’à l’heure actuelle, la plupart des cheminées sont ramonées mécaniquement.

Traitements aux hormones

Tant les méthodes de contraception que les traitements de la ménopause à l’oestrogène et au progestatif augmentent légèrement les risques de cancer. La contraception hormonale augmente les risques de cancer du col de l’utérus alors qu’un traitement de la ménopause peut provoquer des thromboses veineuses et le cancer du sein. Cependant, plusieurs chercheurs sont d’avis que la contraception hormonale comporte beaucoup d’avantages tels qu’un effet protecteur contre le cancer de l’ovaire.

Vous trouverez la liste complète du Centre international de recherche sur le cancer ici. (MVM)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire