Salaires des top-managers – « Si l’on fixe une limite, il faut la respecter! », insiste Didier Reynders

(Belga) Le vice-Premier libéral francophone Didier Reynders souhaite que, si le gouvernement limite les rémunérations des top-managers des entreprises publiques, il se tienne à ces règles et évite au mieux toute exception.

« Si on fixe une limite, il faut la respecter! On ne peut quand même pas donner des exceptions à tout le monde », insiste le ministre des Affaires étrangères dans une interview à la Dernière Heure. Pour lui, si des exceptions sont prévues, celles-ci devront être « dûment justifiées par le ministre de tutelle ou par l’entreprise ». La coalition papillon discute depuis des mois sur une limitation des salaires de top-managers des entreprises publiques afin de les limiter à 290.000 euros bruts par an. Vu les blocages politiques sur cette question, une solution pourrait être de vendre une partie des participations que détient l’Etat dans certaines entreprises publiques. « Pour bpost et Belgacom, l’idée est sur la table du gouvernement: que l’Etat descende sous les 50% de parts. Ce qui permettrait aussi à leurs patrons de dépasser le plafond de revenus… ». La polémique sur les salaires des top-managers a rebondi après les déclarations, la semaine passée, du patron de bpost dans lesquelles il annonçait qu’il n’accepterait pas que son salaire soit ramené de 1,1 million à 290.000 euros. Pour Didier Reynders, si les top-managers du (para)public veulent de gros salaires, à eux d’en tirer les conclusions: « Je n’interdis à personne de se tourner vers le privé s’il veut gagner plus d’argent… Si quelqu’un est convaincu qu’il peut devenir le nouveau Bill Gates ou Steve Jobs, qu’il y aille… ». (Belga)

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