Réseau 4G à Bruxelles – Le MR déposera un texte vendredi pour forcer le débat au parlement

(Belga) Le MR déposera vendredi au parlement bruxellois une proposition d’ordonnance revoyant la législation de 2007 sur les normes d’émission auxquelles sont soumis les opérateurs de téléphonie mobile. Ce faisant, les Réformateurs veulent forcer un débat au sein de l’assemblée sur un sujet qui a échauffé le gouvernement régional ces dernières semaines. Ils se disent d’ailleurs prêts à soutenir une majorité de rechange si les principes qu’ils avancent sont pris en compte.

Le texte du MR vise à la fois à maintenir la qualité des réseaux 2G et 3G et à favoriser le déploiement du réseau 4G. Dans l’état actuel des choses, la première opération impliquerait l’ajout de 320 sites pour combler les trous dans la couverture et les pertes de capacité attendues. Les libéraux redoutent de grandes difficultés techniques, pratiques, administratives et juridiques. Il faudra trouver des bâtiments situés à des endroits précis de trou ou de perte pour installer les nouvelles antennes et des bailleurs prêts à accueillir l’installation dans un contexte où les recours contre les antennes se multiplient. Qui plus est, le délai d’obtention d’un permis dépasse les 400 jours. Quant à la 4G, son installation est compromise vu la saturation actuelle du réseau. Sans adaptation de la norme, c’est donc plus de 1.000 antennes supplémentaires qu’il faudra installer, prédit le MR. La piste de solution ouverte par la ministre de l’Environnement, Evelyne Huytebroeck, qui reste dans la norme actuelle de 3 volts/mètre, est « inadéquate », estime le chef de groupe Vincent De Wolf. La proposition du MR repose à la fois sur une diminution de la norme à 2,11 v/m -mais celle-ci ne serait plus cumulative- et deux nouvelles normes: 7 v/m entre les bandes des fréquence 2G, 3G et 4G dans les habitats fermés et 20,6 v/m cumulée entre toutes les sources de rayonnement dans toutes les zones. Les Bruxellois pourraient demander également que des mesures soient effectuées dans leur logement. Ces mesures seraient financées par le biais d’un fonds auquel devraient cotiser les opérateurs. Actuellement, il n’y a que… deux agents affectés à cette tâche, a fait remarquer le MR. (JAV)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire