Réseau 4G à Bruxelles – Le cdH demande du temps avant d’appliquer la norme de 3 Volts par mètre

(Belga) Le scénario de la ministre bruxelloise de l’Environnement permet le lancement de la technologie 4G dans la capitale, mais il ne pourra garantir son développement à long terme, a affirmé mardi le cdH, partenaire de majorité en Région bruxelloise. Le centre démocrate Humaniste a demandé le report temporaire de la pleine application de la norme de 3 Volts par mètre pour laisser un peu de répit aux opérateurs.

Après l’Open VLD, le cdH est le deuxième partenaire de la majorité bruxelloise à rejeter la proposition que la ministre bruxelloise de l’Environnement soumettra d’ici deux semaines au gouvernement régional. Evelyne Huytebroeck (Ecolo) a annoncé lundi qu’elle déposerait prochainement une proposition visant à adapter la législation bruxelloise en la matière. Le respect de la norme de 3 volts/mètre sera vérifié par paquets séparés (réseaux 2 et 3G, d’une part, le 4G d’autre part), a-t-elle expliqué. « Le scenario présenté par la ministre de l’Environnement permet le lancement de la 4G, mais ne pourra garantir son développement à long terme. Il ne pourra toujours pas garantir un réseau 2G et 3G le plus optimal », a jugé mardi le groupe cdH au parlement régional. La députée cdH Mahinur Ozdemir veut aller plus loin. Elle juge impensable que Bruxelles ne puisse offrir un service optimal tant aux habitants qu’aux entreprises et même aux services de secours. Le cdH bruxellois a également rappelé qu’il avait demandé, il y a plusieurs mois l’audition d’experts scientifiques et des opérateurs de téléphonie mobile. Selon Mahinur Ozdemir, l’implantation de nouvelles antennes sur les bâtiments publics bruxellois et le report temporaire de la pleine application de la norme de 3V/m laisserait un peu de répit aux opérateurs. Ces mesures permettraient de diminuer l’intensité du champ électromagnétique tout en conservant un réseau de qualité et préserveraient la santé des bruxellois. De son côté, le député Joël Riguelle s’est inquiété de voir les opérateurs téléphoniques persister dans leur refus de s’acquitter des taxes communales liées sur les pylônes et antennes relais GSM. (JDD)

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