Rentrée scolaire – L’UFAPEC veut plus de places et plus d’argent public pour bâtir des écoles catholiques

(Belga) A moins d’une semaine de la rentrée scolaire marquée à nouveau par des difficultés d’inscriptions pour des centaines d’élèves, l’Union francophone des associations de parents de l’enseignement catholique (UFAPEC) a réclamé avec force mardi la création effective de nouvelles écoles, principalement à Bruxelles.

« Il y a urgence! », avertit Bernard Hebien, secrétaire générale de l’UFAPEC. « Le premier problème du décrets +Inscriptions+, c’est le manque de places », surtout dans les zones en déficit d’écoles comme le nord-ouest de Bruxelles où « la situation est explosive », selon lui. En cause: les effets conjoints de l’explosion démographique dans cette partie de Bruxelles et la volonté de nombreuses familles francophones de la périphérie d’offrir une formation secondaire en français à leurs enfants, notamment dans l’enseignement libre. L’UFAPEC attend dès lors « avec impatience » la création d’écoles « rejoignant les choix posés par les familles et correspondant aux profils des enfants ». Or, déplore-t-elle, à l’inverse de ce qui se pratique en Flandre et en communauté germanophone, l’enseignement catholique ne bénéficie pas du même soutien financier public que le reste de l’enseignement subventionné (communal, provincial, …) pour la construction d’écoles. « La situation est inqualifiable pour l’enseignement catholique. Il faut que ce traitement injustifié cesse le plus rapidement », martèle Bernard Hubien, rejoignant ainsi le plaidoyer formulé la semaine dernière par le Secrétariat de l’enseignement catholique (SeGEC). Face aux problèmes d’inscriptions dans le secondaire à Bruxelles, l’UFAPEC, en collaboration avec la Fédération des associations de parents de l’enseignement officiel (FAPEO), ont décidé de créer une « plate-forme de vigilance et de veille ». « Les parents en ont marre d’entendre des promesses qui ne sont pas concrétisées. Il faut que ça bouge », insiste M. Hebien. Les deux associations ont d’ailleurs décidé d’unir leur voix pour demander une révision du décret « Inscriptions » afin de donner dorénavant la priorité aux critères pédagogiques choisis par les parents pour l’attribution des places, et de diminuer « très sensiblement » le poids des critères géographiques, aujourd’hui prépondérants. Elles réclament aussi que l’attribution d’une place dans une école secondaire ne soit plus influencée par le lieu où l’enfant a accompli sa formation primaire. « Nous avons connaissance d’une famille qui habite juste en face d’une école secondaire. Mais leur enfant est allé dans une école primaire située à 1.250 mètres de là ce qui lui vaut aujourd’hui d’être sur liste d’attente… », peste Bernard Hebien. (Belga)

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