Réforme de la gouvernance à l’ULB: des étudiants revendiquent leur liberté d’expression

(Belga) Des modifications du règlement d’ordre intérieur des organes de direction de l’Université libre de Bruxelles (ULB) ont été votées lundi lors de la première assemblée plénière. L’Union syndicale étudiante (USE) et Comac, le mouvement de jeunes du PTB, ont dénoncé mardi une atteinte à leur liberté d’expression.

Ces mouvements étudiants s’opposent à l’ajout de l’imposition d' »exercer de manière loyale et mesurée leur liberté d’expression au sujet des affaires non confidentielles traitées au sein de l’organe (…) dans le respect de la décision collégiale ». L’USE et Comac estiment que la loyauté envers une institution est contraire à l’esprit libre-exaministe. Ils remettent également en cause la collégialité évoquée sur base de la sous-représentation étudiante. Ils relèvent enfin que les représentants étudiants ont voté contre ces modifications. « C’est un paragraphe classique, repris par la plupart des conseils d’administration (CA), répond Nicolas Dassonville, porte-parole à l’ULB. Il y a une totale liberté de parole au sein du CA. A partir du moment où un avis est pris démocratiquement par l’assemblée, il y a un devoir de réserve de la part de chacun. On a déjà vu des administrateurs utiliser des informations qui leur avait été transmises pour nuire à l’ULB. » Il justifie le refus du report du vote demandé par les nouveaux étudiants administrateurs en rappelant que les débats avaient été tenus par l’ancien CA. Il ajoute que la gestion de l’université nécessite l’entrée en vigueur des nouvelles instances. (Belga)

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