Réforme de l’enseignement supérieur – l’UCL se dit rassurée

(Belga) L’Université catholique de Louvain (UCL) s’est déclarée jeudi rassurée par l’accord gouvernemental sur le projet de réforme de l’enseignement supérieur du ministre Jean-Claude Marcourt.

Cet accord maintient l’autonomie universitaire, la liberté d’enseignement et d’association, et respecte l’intégrité de chaque institution, a résumé le recteur de l’UCL, Bruno Delvaux, qui souligne toutefois n’avoir pas encore vu le texte. Cette nouvelle version du projet ministériel permet aussi d’entamer de nouveaux projets, selon lui. Il se réjouit particulièrement des trois « zones académiques » interpôles, et notamment de celle de Bruxelles-Brabant wallon, où les « deux plus grandes universités francophones », l’ULB et l’UCL, travailleront davantage ensemble. Louvain-la-Neuve, dans vingt ans, sera intégrée dans la région métropolitaine du grand Bruxelles, a-t-il fait observer. Le fait que chaque établissement soit comptabilisé dans une zone académique en fonction du nombre global des étudiants de l’institution préserve l’insécabilité, un élément essentiel pour une université multi-sites telle que l’UCL, selon M. Delvaux. Chaque zone académique sera organisée autour d’au moins une université complète, se réjouit-il. L’UCL se voit aussi rassurée du fait que les cinq pôles sont réservés à des compétences de proximité (infrastructures, etc), pour des coopérations « que l’on réalise déjà aujourd’hui ». Le projet évite, à travers l’ARES, une structure bureaucratique et politisée, selon lui. Quant aux nouvelles habilitations pour les universités, elles devraient être proposées par les zones académiques, puis faire l’objet d’un avis par l’ARES, avant décision au gouvernement. A cet égard, « rien ne change fondamentalement », selon M. Delvaux. (ERIC LALMAND)

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