Records de chaleur et fonte extrême de la banquise en 2012

(Belga) Des phénomènes extrêmes sont survenus partout dans le monde en 2012, en particulier dans l’hémisphère Nord, entraînant de très nombreux records de chaleur, une fonte record de la banquise arctique et des périodes de froid extrême, a indiqué mercredi l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

Si l’année 2012 a débuté par un épisode La Niña d’intensité faible à modérée, qui a pour conséquence de refroidir le climat, avec des températures allant jusqu’à -50° degrés Celsius en Russie, depuis avril « la température moyenne à la surface des terres et des océans a continué d’augmenter mois après mois », soulignent ainsi les experts de l’agence spécialisée de l’ONU dans leur déclaration annuelle sur le climat. « La variabilité naturelle du climat est due à des phénomènes comme El Niño et La Niña qui ont une incidence sur les températures et les précipitations aux échelles saisonnières et annuelles mais ne remettent pas en cause la tendance générale au réchauffement sur le long terme imputable aux changements climatiques anthropiques », soit ceux qui sont liés à l’action humaine, affirme le Secrétaire général de l’OMM, Michel Jarraud. La période janvier-octobre 2012 se classe « au 9e rang des plus chaudes jamais observées depuis le début des relevés en 1850 », selon l’OMM. La température moyenne à la surface du globe (terres émergées et océans confondus) pour cette période présente une anomalie estimée à environ 0,45° Celsius au-dessus de la normale calculée pour les années 1961 à 1990 (14,2° Celsius). Conséquence de ce réchauffement climatique, la banquise de l’Arctique a atteint le 16 septembre son minimum saisonnier – 3,41 millions de km2, soit l’étendue la plus réduite qui ait été constatée depuis le début des observations par satellite, indique l’OMM. (MARCUS BRANDT)

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