RDC – Les télécoms, secteur porteur du développement du pays

(Belga) Les télécommunications contribuent de manière croissante au budget de la République démocratique du Congo (RDC) et au développement du pays, grâce la multiplication du nombre d’abonnés et à une meilleure perception des taxes, a indiqué le ministre congolais des Postes, téléphone et nouvelles technologies de l’information et de la communication (PTNTIC), Tryphon Kin Kiey Mulumba.

La RDC compte aujourd’hui 17 millions d’abonnés à la téléphonie mobile, mais ce nombre devrait rapidement passer à plus de trente millions après la signature d’un accord de partenariat avec la firme française Orange (France Télecom), a affirmé le ministre lors d’un entretien accordé à l’agence BELGA. En termes de recettes pour le budget de l’Etat, les télécommunications, en plein boom, « viennent juste après les mines », a souligné M. Kin Kiey mardi à l’issue d’une visite à Bruxelles. Mais les mines étant épuisables, son objectif est de faire à terme des télécommunications le premier secteur générateur des recettes. Pour augmenter les recettes et lutter contre les fraudes dans ce secteur, la RDC va mettre en place un dispositif de contrôle du trafic avec le concours de la société américaine Agilis, a-t-il expliqué. Ce dispositif devrait générer quelque douze millions de dollars par mois (soit 144 millions par an, sur un budget total d’environ huit milliards de dollars). M. Kin Kiey a annoncé le raccordement « dans deux mois » de la RDC à la fibre optique, grâce au raccordement – souvent retardé – au réseau du West African Submarin Cable System (WACS), qui vise à connecter quatorze pays africains à la fibre optique pour utiliser l’Internet à haut débit. Les câbles quittent Londres, longent les pays de l’Afrique de l’Ouest jusqu’au Cap (Afrique du Sud), sur une longueur de 14.600 km. Son coût s’élève à 600 millions de dollars. (GGD)

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