Questionnement sur la sécurité des sites nucléaires après une intrusion

(Belga) Des cambrioleurs ont tenté de s’introduire dans le Centre d’étude de l’énergie nucléaire (CEN) à Mol. L’Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) enquête sur l’affaire, a indiqué mercredi De Morgen. « Si des personnes aux mauvaises intentions peuvent entrer dans un site nucléaire, cela m’inquiète », a indiqué le député Groen Kristof Calvo.

Réacteurs nucléaires, matériel radioactif, dossiers confidentiels: la terrain du CEN est une mine d’or pour toute personne qui s’intéresse au développement nucléaire. Des règles de sécurité sont donc d’application, et les visiteurs ne peuvent entrer qu’avec un certificat de sécurité et une autorisation. Mais, dans la nuit du 14 au 15 janvier, des cambrioleurs ont jeté leur dévolu sur les bâtiments d’Euridice, une institution qui se penche sur l’enfouissement des déchets radioactifs sous d’épaisses couches d’argile. Les voleurs auraient été intéressés par l’appareillage technologique et informatique du bâtiment. Le cambriolage n’a mené à rien, mais les malfaiteurs ont tout de même réussi à s’introduire sur le terrain de Mol sans se faire voir. Selon le secrétaire d’État à l’Énergie, Melchior Wathelet (cdH), il n’y a rien à craindre. Il a indiqué au journal que les individus n’étaient pas entrés dans les bâtiments et qu’ils n’avaient rien volé. Ils n’ont pas non plus été en contact avec des informations confidentielles ou du matériel radioactif. Il promet néanmoins des mesures supplémentaires pour mieux assurer la sécurité. Kristof Calvo met quant à lui en doute la sécurité des sites nucléaires et souhaite davantage d’informations de la part du gouvernement. (VDH)

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