Quatre-vingt-un cadavres non identifiés par la Cellule disparition de la police fédérale

(Belga) La Cellule disparition de la police fédérale compte à ce jour 81 cadavres non identifiés malgré un beau pourcentage d’élucidation, rapporte lundi les journaux de Sudpresse.

Les 13 membres de la Cellule disparition de la police fédérale ne font pas que chercher des personnes signalées « disparues ». Ils dépensent aussi leur énergie à identifier des corps, que personne ne réclame. « Depuis que notre cellule existe (septembre 1995), nous avons réussi à identifier 768 cadavres », explique l’inspecteur principal Valéry Maréchal. « Mais à ce jour, il nous reste encore 81 corps non identifiés. A ceux-là, s’ajoutent des corps découverts avant 1995, mais aussi des morceaux de corps. » « Au départ, on les garde dans les frigos des instituts de médecine légale », détaille de son côté le commissaire responsable de la cellule, Alain Remue. « Comme ils sont congelés, on peut les garder plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Après un certain temps, le magistrat instructeur nous autorise à les enterrer, sous X, dans le cimetière de la commune où ils ont été trouvés. Un simple numéro permet de les identifier. On n’incinère jamais les corps car si l’enquête évolue, on peut toujours les déterrer ou les rendre à la famille. » Avant de les enterrer, un échantillon, qui pourra être exploité pour une éventuelle analyse ADN ultérieure, est prélevé. (AUM)

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