Quatre syndicats policiers exigent le maintien de leur régime de pension

(Belga) Quatre syndicats policiers (SLFP-Police, SNPS, CSC-Services Publics et CGSP) ont exigé mercredi, lors d’une réunion avec la ministre de l’Intérieur en affaires courantes Joëlle Milquet, le maintien du régime de pension tel qu’il était avant l’arrêt « Pensions » de la Cour constitutionnelle, tout en tenant compte des attentes de cette instance, ont-ils indiqué en front commun. Dans un récent arrêt, la Cour constitutionnelle a annulé une disposition des pensions du secteur public, qui accordait aux anciens officiers de l’ex-gendarmerie le droit de partir à la retraite anticipée plus tôt que leurs collègues de la « police intégrée ».

Les quatre organisations représentatives font bloc sur leurs revendications, agissent et agiront en front commun, préviennent-elles, ajoutant que « vu la gravité et la portée des motivations du personnel, toute tentative de dispersion de ce front est vouée à l’échec ». « Nous avons exigé le maintien des dispositions prévues dans le statut de la police intégrée avant cet arrêt. Nous avons également attiré l’attention sur l’impact en matière sociale mais surtout de la perte de capacité opérationnelle à laquelle devra faire face l’autorité. » D’après les syndicats, il ressort de la réunion que l’initiative de la publication du Service des Pensions du Secteur Public sur son site internet a été approuvée par le ministre des Pensions, que les anciens militaires de la police intégrée ne rentrent pas dans le champ d’application de cet arrêté et qu’une circulaire explicative est en cours d’élaboration et sera publiée très prochainement. Dès la notification officielle de l’arrêt au gouvernement, le conseil des ministres dispose alors de 15 jours pour demander des mesures de rectification. « En l’absence d’initiatives adéquates du gouvernement, le front commun passera à l’action », concluent les syndicats. (Belga)

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