« Qu’est-ce qu’un bon parlementaire? »: l’ULB et le parlement de la Fédération s’associent

(Belga) Le parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et l’Université libre de Bruxelles (ULB) ont signé jeudi un partenariat d’un genre nouveau en Belgique francophone en décidant de coopérer au sein d’un Groupe de recherche sur les parlements, dont la première grande question sera l’évaluation scientifique du travail parlementaire.

Cette coopération, imaginée sur le modèle de celle associant l’assemblée national du Québec à l’université de Laval, est ouverte à d’autres assemblées et d’autres universités, a d’emblée précisé le président du parlement, Jean-Charles Luperto. Elle a été jugée nécessaire après des articles de presse établissant le bulletin des députés sur base des seules statistiques, telles que le nombre de documents (questions, interpellations, décrets, etc) publiés au nom du député. Ces bulletins, de l’avis de nombre de députés et d’académiques, rendent une image incomplète et biaisée du travail parlementaire, oblitérant une bonne part de sa dimension qualitative. Ils risquent également d’inciter le député à se lancer dans une course à la statistique, qui noie le travail du parlement et l’intérêt du citoyen représenté. « La réalité parlementaire est caricaturée par les études quantitatives », a commenté M. Luperto à l’occasion de la signature de la convention. Cette dernière permettra à la faculté de sciences politiques de l’ULB de proposer à ses étudiants et chercheurs un stage au parlement, des séminaires d’étude ou de recherche, mais aussi des colloques ou des conférences pour le grand public. « Qu’est-ce qu’un bon parlementaire? » sera la première réflexion que ce groupe de recherche parlement-université mènera dès la rentrée de septembre. (Belga)

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